LE TERRIL
UN LIEU NÉ DES CENDRES, TOURNÉ VERS LE VIVANT

Un nom qui raconte une histoire

Dans le Nord, les terrils sont ces montagnes noires qui ponctuent le paysage plat.

Ils sont les vestiges de l’exploitation minière, faits de schistes, de charbons résiduels et de débris. Autrefois, ils représentaient les déchets d’une industrie rude et inégalitaire, symbole d’un territoire façonné par le travail ouvrier, les luttes sociales et la mémoire collective.

Du résidu au refuge

Avec le temps, la nature s’est emparée de ces sols brûlants et inhospitaliers. Sur les pentes des terrils, des écosystèmes uniques ont vu le jour : plantes pionnières, faune rare, biodiversité foisonnante. Ce qui était un reste est devenu un espace fertile, une zone de respiration au cœur d’un paysage industriel. En tout cas pour certains d'entre eux :)

Le Terril : notre manifeste

C’est cette image de renouveau que nous portons aujourd’hui avec Le Terril :

un lieu culturel partagé, né de deux projets qui s’allient et se complètent.

· WHEAT — café culturel intimiste, ouvert et autant que possible inclusif*, qui propose une programmation vivante, curieuse et joyeuse.

· La Dévoreuse — librairie engagée et restauration végétale, un espace où l’on nourrit autant les idées que les corps.

Le Terril veut être un relief dans le paysage culturel local, un refuge fertile où germent des formes nouvelles de création, de convivialité et de résistance joyeuse.

Un lieu de rencontre, d’échanges, d’expériences collectives. Un espace qui accueille la diversité des pratiques, des paroles et des imaginaires.

Un territoire, une mémoire, un futur

Comme les terrils d’hier, notre lieu s’enracine dans une histoire industrielle et sociale forte, mais regarde résolument vers l’avenir.

Nous croyons en la puissance de la culture, des mots, des repas partagés pour recréer des liens vivants, locaux et solidaires.

*WHEAT et La Dévoreuse mettent un point d'honneur à tendre vers une inclusivité optimale. Notre local n'est cependant pas accessible à certaines personnes à mobilité comme en fauteuil roulant. Le bâti angevin nous complique la tâche, mais nous nous creusons la tête pour trouver des solutions adaptées, et les mettre en œuvre dès que faire se peut